Newsletter du Mercredi 26 Février 2014

Quotidien du médecin 9 Janvier 2014

GARE aux TORTUES et autres REPTILES

Danger d’infection à Salmonelles pour les jeunes enfants exposés à ces nouveaux  animaux de compagnie.
En 2003, trois pour cent des foyers en possédaient, la plupart du temps des tortues.  Le centre de référence de l’institut Pasteur vient de faire une étude chez des enfants de moins de 5 ans.
Sur 41 enfants on a isole 9 sérotypes différents, 13 enfants avaient un risque  confirme soit 32 pour 100 et 2 enfants ont présenté une méningite.
la même salmonelle a été retrouvée chez l’enfant et son lézard.
E n France il n’existe pas de recommandation contrairement à d’autres pays ciblant les propriétaires, les animaleries, et le personnel de la petite enfance ;
Il y a donc une nécessité de plaquettes d’information: un animal non malade peut transmettre les salmonelles, l’habitat et les vêtements peuvent être contaminés, la salmonelle persiste dans l’environnement.

PLAGIOCEPHALIE et TRAITEMENT par CASQUE (orthèse)

Intriguée par une consultation d’un très jeune enfant de la région toulousaine porteur d’un casque pour redresser une plagiocephalie j’ai souhaité en savoir plus….
Cette pratique est rare en France sauf dans certaines villes dont Toulouse et Lyon et Angers, mais pratiquée avec succès dans les pays voisins dont l’Allemagne ou d’ailleurs la famille avait vécu .ainsi que la Belgique, l’Angleterre, et l’Espagne..

Plutôt que de rassurer sur l’avantage des cheveux pour camoufler nous pourrions peut être mieux conseiller les parents. (allez voir plagiocéphalie à Lyon )

BREVES DE DERMATOLOGIE 20 Janvier 2014 Necker Peau’se Cafe

C.Bodemer
– Mastocytose de l’enfant
Ne pas oublier le bilan phospho-calcique car risque de déminéralisation massive
– Evolution des bébés collodion

Disparition de l’Ichtyose; La sévérité ne préjuge pas de l’évolution a long terme

–  Henné noir ATTENTION au risque d’allergie+++

–  En cas de gouttières unguéales, penser aux tumeurs en voie de constitution liées à la Sclérose de Bourneville.

–  Modifications du « pied, mains, bouche» infection à Entérovirus qui devient souvent «bras, cuisse, face »

Le diagnostic par PCR a entérovirus cutané ne se fait pour le moment qu’à l’hôpital.

Formes gravissimes jusqu’à mortelles en Asie

Il n’y a pas de passage de la barrière placentaire

–  PILI MIGRANS: migration pilaire dans les couches superficielles de l’épiderme ou le poil migre en formant un cercle.

–  DACTYLIE BULLEUSE: grosse pustule tendue d’une phalange, se voit entre 2 et 16 ans, le plus souvent streptococcique, mono dactyle; percer, désinfecter, et mettre sous antibiotique

Dr Marie- Laurence Doucet-Ayamard

Edito

L’association des Pédiatres du Sud de Paris -APSP- a pour objet la promotion, le développement, l’enseignement de la pédiatrie, la formation médicale, l’évaluation des pratiques professionnelles.

Ces objectifs nous engagent dans les voies de la réflexion, présentes et futures, sur l’ensemble des pathologies infantiles, non seulement dans nos régions, mais dans le monde.

L’incidence et la prise en charge des nombreuses de ces pathologies nous préoccupent.

La recherche médicale nous a permis de mieux comprendre l’autisme, mais beaucoup de travail reste à réaliser. Dans l’obésité également. Ce fléau mondial se développe chez nos jeunes enfants. 42 millions d’enfants en surpoids dans le monde dont 35 millions dans les pays en voie de développement. Le suicide des adolescents, deuxième cause de mortalité après les accidents de la route, dont la prévention est difficile pose aussi pareils difficultés. D’autres maladies aussi imposent notre réflexion, notamment en terme de prévention : la pneumonie, le paludisme, la rougeole, la tuberculose, la diarrhée, le VIH. Ces maladies infectieuses représentent à elles seules 90% de la mortalité de toutes les maladies infectieuses. Plus de 2 millions d’enfants meurent chaque année de pneumonie dans le monde et la plus part dans le pays en développement1A ; 74000 meurent de tuberculose ; 2 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent de diarrhée ; 1200 enfants par jour de moins de 15 ans contractent le VIH3 ; 627000 enfants de moins de 5 ans meurent du paludisme4 ; 150000 de moins de 5 ans meurent de la rougeole.5

Ce récit succinct nous incite à pérenniser notre action dans le devoir de la formation, de l’éducation sanitaire, de l’enseignement, et de la promotion de la santé. Une action qui doit être conduite conjointement avec tous les acteurs de la santé.

Les progrès diagnostiques et thérapeutiques développés à partir des bio-téchnologies nous font espérer un meilleur avenir. Beaucoup d’enfants bénéficient déjà de la thérapie génique, d’autres de la compréhension de mécanismes de l’ADN, de l’épigénétique, et aussi des connaissances récentes des mécanismes de fonctionnement et de l’utilisation des nanoparticules. Ces grands axes de recherche sont définis dans le respect des règles de la bioéthique au regard des normes et des valeurs humaines.

Malgré cet inquiétant état des lieux des maladies précédemment évoquées, ces nouvelles technologies doivent nous rassurer et nous servir d’élan dans les actions du futur.

Depuis mai 2007, naissance officielle de l’Association des Pédiatres du Sud de Paris, sous la responsabilité de son ancien président, l’un des membres fondateurs, le Dr Jean Luc Decline, les programmes de formation continue se sont succédé. L’organisation des nos réunions mensuelles, grâce à la qualité et l’actualité des travaux de nos orateurs, a toujours suscité l’intérêt des participants.

La continuité de nos réunions mensuelles demeure la base essentielle de notre formation. Elles doivent s’inscrire dans l’excellence et se situer à la pointe des connaissances actuelles. Les orateurs choisis, apportent des informations nécessaires à notre exercice professionnel quotidien et des enseignements issus de la recherche dans les domaines des pathologies infantiles.

Nous avons l’habitude de prendre en compte ces informations et aussi de les évaluer. Les avancées médicales constantes et évolutives, maintiennent cette exigence professionnelle. Le devoir d’instruction, tout au long de notre parcours professionnel, doit être validé par des groupes d’experts et c’est déjà le cas au sein de l’association.

Notre groupe, cohérent, empathique, compétent et amical, garde un dynamisme exemplaire. C’est un engagement « sans temps ni espace », avide de savoir et d’échanges, avec un seul objectif, le bien-être physique, psychologique et social de tous les enfants.

Le maintien de nos objectifs et de la vie de l’association dépend de cette énergie et d’un élément également très important qu’est le soutien régulier de nos partenaires.

En janvier 2013, j’ai eu l’honneur de prendre la responsabilité de l’association et je me suis engagé à maintenir le meilleur dans l’exigence de la formation, dans l’entente, l’harmonie et le professionnalisme.

Les défis de 2014, me tiennent à cœur : la continuité de la Formation Médicale Continue, l’évaluation des pratiques médicales, la création du site internet, et l’organisation de notre premier congrès en juin 2014.

Tous les membres de l’Association des Pédiatres du Sud de Paris, APSP, vous souhaitent la bienvenue sur leur site internet !

Dr. Raimundo Alviz